Ça Cloud pour moi !
Avec le développement des réseaux virtuels, les équipements réseaux, véritables « boîtes noires » de l’infrastructure, tendent à disparaître. Si les logiciels installés dans des équipements banalisés commencent depuis peu à remplacer le hardware, l’étape d’après consistera à faire migrer les fonctions réseaux dans le Cloud. Précisément, elles seront hébergées dans des « mini data centers » distribués dans le réseau et exécutées à la demande via le Cloud. Résultat ? Des fonctions réseaux de plus en plus agiles, qui s’adaptent en temps réel au besoin.
Un exemple : l’entreprise pourra pour sa flotte mobile sélectionner d’un simple clic le firewall avec le degré de sécurisation de son choix. Parallèlement, elle pourra configurer simplement les politiques de partage de trafic entre son réseau privé et la 4G/5G de l’opérateur, avec la possibilité de les faire évoluer au fils de l’eau.
La bande passante en « peer to peer »
Ces fonctions de réseau virtualisé dans le Cloud seront logées dans des serveurs « éclatés » par la virtualisation, et mutualisés, permettant un gain en matière d’agilité. Pour aller plus loin, on peut imaginer que le Cloud accueille également les fonctions et applicatifs de l’entreprise. Ce mode de fonctionnement reposant sur une infrastructure 100 % intégrée permettrait ainsi à l’opérateur de proposer des services « tout en un », sur-mesure et optimisés.
Une entreprise souhaitant disposer d’un réseau capable d’assumer un pic de consommation périodique, disposera de toute la flexibilité nécessaire. Hors de cette période de forte consommation, la bande passante non utilisée pourra être allouée à d’autres clients de l’opérateur. La virtualisation et la mutualisation permettront en effet de basculer de la bande passante d’un client à l’autre, pour optimiser l’usage et le coût pour l’entreprise, tout en lui offrant la qualité de service attendue. Bienvenue dans l’ère des fonctions réseau « on demand » !
Pour aller plus loin
>> Ce qu'il faut savoir sur les réseaux de demain
>> La virtualisation des réseaux marchera sur deux jambes