Un moment charnière pour le secteur du numérique
L’Orange Business Summit 2022 a été ouvert par Christel Heydemann, Directrice générale du Groupe, et Aliette Mousnier-Lompré, Directrice générale d’Orange Business. C’est cette dernière qui, devant la presse, a donné le ton de la journée en évoquant « un moment charnière » pour le secteur du numérique. Pour accélérer leur transformation et leur croissance, les entreprises sont aujourd’hui confrontées à des défis renforcés par les différentes crises qui marquent l’actualité. « Ces défis sont économiques, technologiques, mais aussi environnementaux et éthiques. Cela nous impose de penser la transformation numérique sous l'angle de l'impact positif, sur les organisations, leurs équipes, et la société » souligne-t-elle.
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Durant toute la journée, ces préoccupations ont animé des échanges aux formats multiples : rendez-vous formels et informels, interventions d’experts d’Orange Business accompagnés de clients et de partenaires, ainsi que des démonstrations technologiques dans des espaces dédiés. Le tout pour répondre de façon concrète aux enjeux majeurs de la transformation digitale qui constituent les cinq propositions de valeur stratégiques d’Orange Business : construire des réseaux digitalisés et protégés avec « Infrastructure Digitale », valoriser les données avec « Analytics & AI », réinventer le bureau avec « Workplace Together », construire une relation toujours plus intime avec nos clients avec « Augmented Customer Expérience », et relever les défis de l’industrie 4.0 avec « Smart Industries ».
Concilier transformation numérique et enjeux climatiques
« Nous sommes la dernière génération à pouvoir inverser la courbe climatique », a plaidé Christel Heydemann, Directrice générale du groupe Orange, qui a animé une table ronde d’ouverture avec plusieurs partenaires d’Orange Business : La Poste, Elior, Safran, La Mutuelle Générale et AXA. « Ces enjeux nous touchent tous, nous y travaillons ensemble et je souhaite que le message de cette journée soit un message de confiance et de co-innovation » a-t-elle rappelé. La réduction de l’empreinte carbone est en effet une priorité pour la transformation numérique des différents secteurs représentés.
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Les échanges s’orientent vite sur la gestion des datas. Pour le groupe de restauration collective Elior, celles-ci constituent une source d’efficience : « nous servons quatre millions de convives par jour et s’il s’agit bien de plateaux physiques, ceux-ci contiennent aussi des informations que l’on peut analyser et ainsi lutter contre le gaspillage » explique Joanne Deval, Chief Information & Digital Officer. Une approche nécessairement différente pour un assureur comme AXA, dont le cœur de métier implique de manipuler des quantités colossales de données et qui a choisi d’instaurer une gouvernance data dédiée à la sobriété énergétique des bases de données. Giovanni D’Aniello, Chief Information Officer d’AXA, n’a d’ailleurs pas manqué de souligner « le paradoxe du numérique : un outil de réduction des émissions carbone dont l’empreinte carbone augmente. »
Le rôle central du réseau
C’est précisément ce paradoxe qui fut abordé par Michaël Trabbia, Chief Technology & Innovation Officer du Groupe Orange, qui a rappelé que c’est avant tout l’accès au réseau qui représente la plus grosse augmentation des émissions carbone. C’est pourquoi de nombreux acteurs, au premier rang desquels Orange, ont pris des engagements forts en la matière afin d’augmenter la durée de vie des équipements, à la fois devices et infrastructures, et intègrent l’éco-conception et l’économie circulaire à leur stratégie. Ces engagements sont également déclinés à l’échelle d’Orange Business, à travers le programme Green Act.
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Et si le développement des réseaux est un objectif capital, innover pour réduire leur impact énergétique demeure une priorité. « Nous sommes dans un moment de contraintes, qui représente une urgence et une opportunité » explique Wassila Zitoune-Dumontet, Chief Operating Officer d’Orange Business. Les engagements pris par le Groupe, comme la réduction de 50 % des coûts énergétiques de ses datacenters, sont reflétés dans sa capacité à accompagner les clients dans leur transition énergétique. En atteste l’expérience menée en partenariat avec Cisco sur les réseaux Wi-Fi : « les tests réalisés au stade Orange Vélodrome de Marseille ont démontré que passer du mode ‘always on’ au mode ‘on/off’ réduit la consommation d’énergie de 40 %
La blockchain, garante d’un écosystème de confiance… et durable ?
Parmi les technologies qui suscitent des interrogations quant à leur impact environnemental, la blockchain revient régulièrement. Dans son intervention dédiée aux technologies immersives comme le métavers, Antoine Maisonneuve, Blockchain Program Manager d’Orange Business explique qu’il faut comprendre la blockchain comme un réseau d'échange de preuves : « si vous échangez avec votre banque dans un environnement de réalité virtuelle, il est très important d'authentifier l’avatar en face de vous pour s'assurer qu'il s'agit bien de votre banquier ! »
En dehors de la réalité virtuelle, cette utilisation est d’ores et déjà courante pour certains secteurs tels que l’agriculture. Par exemple, la plateforme européenne de circulation des données agricoles Agdatahub utilise la blockchain pour sécuriser l’accès par des tiers. « C’est une solution simple pour échanger des certifications et valoriser sa production en toute sécurité », explique Sébastien Picardat, Directeur général de la plateforme. En plus d’optimiser la gestion de documents papier, les informations transmises par la plateforme occupent un volume mesuré en kilooctets, au lieu d’être échangées via des téraoctets de documents numériques : l’économie énergétique est conséquente. L’expérience en cours sur la cryptomonnaie Ethereum, visant une réduction de sa consommation énergétique pouvant aller jusqu’à 99 %, va également dans ce sens.
Les talents au centre du jeu
S’il est bien un point qui a fait l’unanimité, c’est le défi des talents auquel toutes les organisations sont confrontées. Établissant des parallèles entre Orange Business et toutes les entreprises présentes, Aliette Mousnier-Lompré a attiré l’attention sur le déficit de nouveaux talents dont souffre le secteur numérique, alors même que jamais autant de personnes ne se sont trouvées éloignées de l'emploi : « les entreprises doivent penser la formation comme un catalyseur de création de valeur, sur le plan commercial comme sociétal. Par ailleurs, il faut faire évoluer les approches du recrutement en se focalisant sur le recrutement de potentiels plutôt que de chercher des ‘moutons à cinq pattes’ qui cochent toutes les cases » a-t-elle ainsi plaidé. Un constat auquel fait écho Bruno Bailly, Directeur général de la PME Merem Electronique : « la 5G et les technologies immersives ont été des leviers clés pour notre transformation, mais ce sont bien les ressources humaines qui constituent le cœur du réacteur. On peut construire l’usine du futur mais pour recruter, il faut se rapprocher des écoles. Je dirais : parlons de passerelle générationnelle plutôt que de fossé. C’est en écoutant les étudiants, en proposant un projet dynamique et ouvert, qu’on donne envie de nous rejoindre. »
Donner envie, susciter l’enthousiasme : des objectifs parfois considérés comme secondaires il y a quelques années, mais qui font aujourd’hui figure d’impératifs. La recherche des talents se joue plus que jamais sur le terrain des valeurs – qui sont la clé pour fédérer les femmes et les hommes et permettre aux entreprises d’accomplir leur transformation digitale dont Orange Business, en tant qu’entreprise de services numériques née du réseau, est le partenaire privilégié.
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