Bouches-du-Rhône Tourisme mesure la fréquentation touristique de la région en temps réel, à partir des données issues du réseau mobile des clients Orange. À la clé : une meilleure anticipation des flux et un meilleur accueil.
Bouches-du-Rhône Tourisme, agence de développement et de réservation touristique, couvre un territoire vaste et à fort potentiel touristique. En 2013, « Marseille Provence, capitale Européenne de la culture » a par exemple attiré à elle seule près de 10 millions de visiteurs.
Bouches-du-Rhône Tourisme s’est doté depuis 2012 d’un
dispositif innovant de mesure de la fréquentation du territoire, basé sur les données issues du réseau Orange. Grâce à l’outil
Flux Vision, Orange analyse
les données mobiles de ses clients sur un territoire précis (communes, zones touristiques, événements culturels, etc.). Ces données sont ensuite extrapolées grâce à des coefficients de redressement pour obtenir une vue d’ensemble. Enfin, elles sont traitées de manière
anonyme et
sécurisée, puis affinées pour arriver à un niveau d’analyse satisfaisant.
« À partir des données issues du réseau mobile, nous pouvons suivre les déplacements et les comportements des visiteurs et en tirer des statistiques avec une rapidité et une fiabilité jamais égalées », affirme Isabelle Brémond, Directrice de Bouches-du-Rhône Tourisme. L’agence reçoit régulièrement des rapports sur la fréquentation des territoires lui permettant d’évaluer et d’ajuster sa stratégie
Flux Vision a permis de recueillir des données auprès de 1 850 000 personnes entre juillet et septembre 2012, là où une étude traditionnelle porte généralement sur 25 000 visiteurs en moyenne. Bouches-du-Rhône Tourisme a ainsi économisé des ressources et gagné en expertise sur son cœur de métier. « Développer une approche efficace de l’activité touristique depuis le niveau local jusqu’au niveau départemental et être capable de travailler en temps réel, c’est gagner en expertise sur les missions d’observation, d’études et de veille pour l’ensemble des acteurs du tourisme public et privé », conclut Isabelle Brémond.