Les systèmes informatiques sont de plus en plus cruciaux pour les entreprises qui ne peuvent pas se permettre de voir leur activité s’interrompre à cause d’une panne ou d’un dysfonctionnement. Le cloud computing est un allié précieux dans la mise en place d’un plan de continuité de service.
La continuité de service, point essentiel de votre stratégie informatique
L’objectif d’un plan de continuité de service est d’organiser une sortie de crise concrète en cas de panne ou de dysfonctionnement des systèmes d’information qui mettrait en péril l’activité de l’entreprise. Il permet un retour à la normale dans les plus brefs délais et comprend :
- la liste des membres de l’équipe de pilotage du plan de reprise,
- leurs rôles,
- les procédures à mettre en œuvre.
Avant de mettre en place un plan de continuité, les entreprises doivent analyser les menaces et leurs origines, qu’elles soient humaines (cyberattaque, mauvaise manipulation…) ou accidentelles (panne de matériel, incendie, surcharge du serveur…). Il leur faut ensuite définir les impacts financiers, humains, légaux qui en découlent, souvent directement liés au temps d’interruption. Par exemple, la non-disponibilité d’un site d’e commerce, même pendant une dizaine de minutes, peut se traduire par une baisse nette du chiffre d’affaires. Plus généralement, une panne informatique (par exemple l’indisponibilité de la messagerie ou des applications métiers) qui paralyse les collaborateurs quelques heures est une vraie perte de rentabilité pour toute entreprise.
Une fois l’analyse des risques établie, l’entreprise peut mettre en place des actions de 2 types :
- préventives : protection des accès, sauvegarde des données, etc.
- curatives : utilisation d’un site de secours, redémarrage des applications, priorisation de certaines applications critiques, etc.
Continuité du service et cloud computing : le duo gagnant
Le
cloud computing, qui permet d'externaliser les données et les outils informatiques de l’entreprise, présente plusieurs avantages en terme de continuité du service.
Toutes les entreprises peuvent mettre en place
un plan de continuité dans
le cloud, qu’elles aient basculé complètement en mode
cloud ou qu’elles internalisent encore tout ou partie de leurs outils informatiques. En mettant en place un plan de continuité fondé sur l
e cloud, l’entreprise ne réplique plus ses données et services IT sur une infrastructure dont il est propriétaire mais utilise les ressources d’un fournisseur
cloud. Concrètement, celui-ci met à la disposition de l’entreprise les ressources nécessaires pour mettre en œuvre les actions préventives du plan de continuité, comme
la sauvegarde des données sur un serveur. En cas de crise, il met à sa disposition les ressources nécessaires à une reprise rapide de l’activité (
serveurs virtuels, réseau informatique ou espaces de stockage).
Grâce au
cloud computing, les entreprises s’affranchissent des coûts d’investissement et d’exploitation d’un
data center supplémentaire et peuvent allouer leurs ressources à des projets plus stratégiques. Quelle que soit la gravité de la crise, les ressources nécessaires à la reprise de l’activité sont mobilisées au juste prix puisque l’entreprise ne dépense que ce qu’elle consomme.
Grégoire, Directeur Administratif et Financier d’une PME de 60 collaborateurs témoigne : « nous sauvegardons nos données tous les soirs, sur nos propres serveurs, ainsi que sur les serveurs de notre prestataire informatique. Nous allons bientôt passer par
le cloud pour notre messagerie. En ce qui concerne notre
plan de continuité, cela veut dire 2 choses. Tout d’abord, tous nos e mails seront sauvegardés automatiquement chez notre fournisseur cloud. Ensuite en cas d’incident ou de panne, celui-ci met tout de suite en place les ressources nécessaires pour que notre messagerie soit de nouveau disponible. Nous ne devrions même pas nous apercevoir qu’il y a eu un problème. »
Avant de mettre en place un plan de continuité fondé sur le cloud, il est important de vous assurer du niveau de service garanti par votre fournisseur. Formalisé sous la forme d’un SLA (Service Level Agreement), il doit définir le partage exact des responsabilités entre l’entreprise et le fournisseur et la notion de disponibilité d’un service.