Après avoir peint à grands traits le concept multi-facettes du mobile workspace, entrons dans le sujet de façon plus concrète.
Celui-ci rend le nomade opérationnel quel que soit son environnement de travail ou plutôt, parce qu’il l’a dans ses mains. Grâce à des équipements adaptés bien sûr, mais grâce aussi à des applications métiers ou à des services de collaboration et de communication unifiées rendant son bureau « always on ».
ecosystème et multi-device
L’arrivée de la tablette est évidemment à souligner, complétant à merveille le couple traditionnel PC et smartphone, militante engagée scandant elle aussi « la tablette pour tous »... et se faisant entendre !
Cet ensemble de terminaux n’est plus une réalité divisée, mais un tout dont la puissance est augmentée par les réseaux auxquels il se connecte. Avoir une superbe base CRM de mes clients n’est pas suffisant : encore faut-il que mes devices mobiles puissent s’y connecter ! De même pour l’intranet ou les plateformes de collaboration.
L’évolution des OS tend à créer de véritables écosystèmes internes, où l’expérience utilisateur est fluide d’un device à l’autre, évitant ainsi le syndrome du « login à répétition», on peut prendre pour témoin l’écosystème Windows 8/Windows Phone 8 qui s’enracine dans cette volonté d’expérience utilisateur « unifiée ».
La nouvelle convergence avait commencé il y a déjà quelques années par la synchronisation des contacts, e-mails, et agenda... et le PIM (Personal Information Manager) détait la genèse du Cloud. Elle s’étend aujourd’hui bien au-delà par l’expansion des applications d’entreprises permettant par exemple de récolter directement les données sur le terrain – devis, rapports etc. - puis de les synchroniser directement dans le SI d’entreprise avant de les retravailler. Le Cloud marque l’arrivée du temps réel, évitant les coûts de retraitement et les risques liés à une double prise des données. Les gains de temps, de flexibilité et les économies sont évidents.
la collaboration 2.0
Bonne ou mauvaise nouvelle : être en déplacement n’est plus une excuse ! L’écosystème connecté rend le nomade plus performant. Aux logiciels de messagerie instantanée viennent s’ajouter des solutions de voix sur IP, d’options d’appel à plusieurs ou de visioconférence, qui enrichissent les échanges. La 4G, avec en particulier ses grands débits ascendants rend en effet possible le partage de fichiers lourds, plus encore, ses temps de latence réduits donnent à la visioconférence une qualité sans précédents.
Cette évolution de la sphère de travail est l’une des raisons du développement des réseaux sociaux d’entreprise, véritables plateformes de collaboration interne. De plus en plus, émergent des espaces dédiés à des projets où les membres peuvent interagir. Encore mieux, elles rendent possible la vie quotidienne d’équipes projet à dimension internationale, permettant d’aller recruter le spécialiste sans être limité par la distance ou les frais de déplacement.
les usages au centre de la nouvelle mobilité
Ces usages évoluent vers toujours plus de confort d’utilisation car le succès du Mobile WorkSpace (et les TechDays 2013 ont insisté sur ce point) dépend de l’adhésion de l’utilisateur final, soit, sa séduction. In fine, il ne faut pas oublier que les performances des réseaux (virtuels) dépendent aussi des performances des réseaux (réels) !
Hegel disait que le « réel » était ce qui était « effectif », comment ne pas penser alors que l’effectivité de la 4G donnerait enfin vie au mythe de « l’homme connecté » ?
Yann
Crédit photo : © Sergey Nivens - Fotolia.com
De formation littéraire, mais issu de la génération Y, je me suis spécialisé dans le business particulier des nouvelles technologies où j’achève mon cursus. Curieux de nature, je me plais à observer de l’intérieur les tendances technologiques qui façonnent notre quotidien, et à tenter de comprendre tant les opportunités que les nouveaux challenges qu’elles emmènent avec elles...